15 février 1997

paresse

Ce matin, Camille avait décidé que 6:30 hre était une belle heure pour débuter la journée et par conséquent la mienne, puisque c'était mon matin. Le papa et moi, étant de garde un matin sur deux en alternance. Lorsque le papa se réveilla vers les dix heures, je ne pu résister à l'envie folle d'aller retrouver mon lit. Quelle sensation de bien être lorsqu'on succombe de la sorte... Je n'ai pas véritablement dormi. J'étais plutôt comme dans un état second, à la fois consciente et somnolente, savourant chaque minute. Je suis restée ainsi, dans la chaleur de la douillette, toute seule, les cris des enfants montant jusqu'à ma chambre malgré la porte close. Comble du bonheur, ma chatte était venue me retrouver. Elle s'est blottie sous les couvertures tout contre mon ventre, et nous sommes restées ainsi, à faire la grasse matinée, comme au doux temps de notre jeunesse.

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