01 février 1998

FEVRIER

Dimanche le 1er février 1998
Ce fut une bien belle fête que celle de Marie-Pier hier. Les enfants s'en sont donné à coeur joie! Son plus beau cadeau? Une poignée de porte avec serrure pour sa chambre... C'est qu'elle a maintenant 11 ans et tous les petits secrets qui vont avec son âge, et que son frère Jean-Philip, 9 ans, est un espion en herbe!
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Au menu aujourd'hui: séance de grelottage à l'aréna puisque Samuel avait un tournoi de hockey en après-midi! J'ai filmé l'athlète pendant sa prestation et vous auriez dû lui voir la binette à notre retour à la maison pendant le visionnement du vidéo :) Son équipe a remporté la victoire et Samuel a ainsi récolté sa deuxième médaille! Arrivé à la maison j'ai cuisiné ma meilleure soupe aux légumes, question de nous réchauffer tous.

Lundi le 2 février 1998
Retour au boulot. J'espère que mon collègue de travail profite pleinement de son séjour de ski... Hier soir, je me suis amusée avec ma dernière acquisition. Une caméra pour l'ordinateur. Avec les enfants j'ai procédé à une petite séance de pose. Si j'ai un peu de temps ce soir je vous présenterai quelques une de ces photos. C'est fou ce que permet la technologie... Ne manque plus que la téléportation!

Mardi le 3 février 1998.
Quelle belle journée! On se serait cru au printemps...J'ai même remarqué en sortant du bureau ce soir qu'il faisait encore un peu clair. Je commence à voir le bout du tunnel :)
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Pour la petite communauté dans laquelle j'habite, janvier 1998 marque le début des festivités du 125ième anniversaire de la fondation de la paroisse. Le gros sujet très "in" vous en douterez bien, c'est à savoir qui ornerait sa facade de maison de la plus belle affiche du 125ième... J'en connais certains qui sous prétexte de prendre leur marche de santé en soirée, en profitent pour examiner les différentes décorations de leurs voisins. Un artiste a sculpté son oeuvre dans une tranche de souche d'arbre, un autre a illuminé son affiche de centaines de lumières, d'autres optent pour la discrétion. Tant qu'à nous, notre choix n'est pas encore fixé sur le sujet. J'ai un penchant pour la sobriété et mon co-propriétaire pour l'extravagance! Je vous tiendrai au fait des derniers développements. :)

Mercredi le 4 février 1998
On recoit parfois au bureau des appels téléphoniques bizarres... le secret professionnel m'empêche ici d'en divulguer le contenu mais aujourd'hui j'ai bien rit!
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Vous ai-je avoué que j'avais recommencé à fumer? Oui honte à moi, je sais! Et s'il vous plait pas de lettres de remontrance je suis fort consciente des méfaits terribles...Je suis faible hélàs! Il y avait 9 ans que j'avais arrêté ce vice! Avec l'arrivée des enfants j'avais toute la motivation du monde pour vouloir arrêter et cela avait été très facile. Je ne sais pour quelle raison un vide peut-être? Toujours est-il que l'envie m'a reprit et j'ai succombé...Très aisément je dois dire.

Jeudi le 5 février 1998
Ca commence à sentir la St-Valentin partout dans les centres commerciaux. C'est quand même moche de ressentir le besoin de célébrer une journée pour les amoureux et l'amour. Il me semble que tous les jours c'est la fête des amoureux... Tu es amoureux ou tu ne l'est pas point! Ah... je dois être en manque de chocolat d'où mon ressentiment envers la St-Valentin... ;)

Vendredi le 6 février 1998
Laurent est aux antibiotiques depuis hier pour une otite. Et voilà que ce soir notre docteur et ami Eric, venu nous rendre une petite visite, a examiné Camille fiévreuse elle aussi depuis 2 jours. Mais il semble qu'elle n'ait rien qui nécessite autre chose qu'un peu de Tempra. Nous devons partir tôt demain matin en direction de Québec pour une fin de semaine chez des amis, profiter des activités du Carnaval. Les enfants sont fébriles! Et Monsieur Météo annonce du très beau temps! Allez à dimanche!

Dimanche le 8 février 1998
Belle fin de semaine à Québec avec les enfants. Nous avons été reçus comme des rois par la parenté. Exceptionnellement, nous avons couché les enfants vers vingt heure et entre adultes avons dégusté une excellente fondue au fromage. Cet après-midi nous nous sommes rendus sur les Plaines où se déroulaient quelques activités pour les enfants. Malgré le beau soleil, le froid était mordant! C'est que le vent vient de loin sur les Plaines...Arrivés à la maison ce soir, nous n'avions qu'une seule idée en tête: prendre un bon bain chaud pour chasser les derniers frissons. Comme tout bon carnavaleux nous avons fait l'acquisition d'une espèce de trompette d'où surgit un son terrible. Simon a su tout de suite comment s'en servir. Samuel après quelques minutes de pratique y est arrivé aussi. Quant à moi, le seul son que je parviens à faire sortir de cet instrument rappelle plus le cri de l'orignal en rut qu'un son de fête!

Lundi le 9 février 1998
Beaucoup de problèmes avec mon fournisseur internet et avec mon ordinateur m'ont empêché d'écrire mon petit mot hier. Le merveilleux monde de l'informatique me met rudement à l'épreuve je vous jure! Tenez, je ne comprends toujours pas pourquoi certains d'entre vous n'arrivent pas à ouvrir les petites photos que j'insère parfois sur cette page. Ce soir je n'arrive pas à faire le lien ci-dessous vers ma page principale...Pourtant voilà plus d'un an que je fonctionne de la même façon mais pour quelque raison obscure ce soir rien à faire. Si vous cliquez sur le lien vers la page principale vous vous retrouverez sur le site de mon fournisseur c'est à n'y rien comprendre! Faut dire que la journée a plutôt mal commencée... Laurent en essayant de mettre un CD-Rom a fait basculer la tour de l'ordi qui s'est effondrée dans un grand fracas sur le plancher. Résultat, ma carte vidéo kaput et un Laurent bien piteux...Mais ce problème là est réglé. Maintenant il me reste à éclaircir le mystère de la page ouebe! Ce ne sera pas une mince affaire!

Mardi le 10 février 1998
Samuel a reçu son bulletin aujourd'hui. C'est tout lui ça! Il arrive avec un beau bulletin et n'en souffle mot à personne. Je l'ai découvert en ouvrant son sac à l'heure des devoirs. Il avait oublié! J'étais tout le contraire au même âge. L'école ne terminait jamais assez vite pour que je puisse arriver en trombe à la maison toute fière de ramener avec moi un nouveau bulletin. Je comprendrais si les résultats étaient moyens mais ils sont excellents! Pour ajouter un peu de motivation aux troupes nous avons eu droit à une visite au sac à récompenses...

Mercredi le 11 février 1998
Cette semaine les écoles du Québec soulignent la semaine des enseignants. Depuis quelques années ma petite contribution consiste à apporter aux enseignants de beaux gros muffins maison qu'ils peuvent grignoter pendant leur pause. Vous aurez deviné que ce soir, j'ai donc préparé ces muffins pour pouvoir faire ma livraison demain matin! La maison embaumait et ce ne fut pas une tâche de tout repos que celle d'éloigner les petites mains du butin... N'ayez crainte j'en ai fait plus que moins et nous aussi pourrons nous "bourrer la fraise" au déjeuner demain ;)

Jeudi le 12 février 1998
Dans ma voiture pendant le trajet vers la maison une vieille "toune" jouait. "Comme j'ai toujours envie d'aimer" de Marc Hamilton. Je devais avoir neuf ou dix ans quand cette chanson tournait souvent à la radio. Je me souviens très bien de ce succès puisque j'avais cet âge où les paroles me gênaient beaucoup! Je me revois encore lors d'une balade en bateau avec mes parents. Le petit radio fit entendre cette chanson. Bien que je l'aimais et la connaissais par coeur, dans ma gêne je marmonnais les phrases un peu plus osées... Je devais avoir peur que mes parents s'amusent à me questionner sur le sens de ce refrain :)
"Comme j'ai toujours envie d'aimer j'ai toujours envie de toi, Oh toi que j'aime.
Comme tu es femme dans la nuit, mes mains tremblent sur tes hanches, J'ai envie de tes lèvres mon amour.Comme tu es belle dans la nuit quand je sens ton corps sur mon corps j'ai envie de te parler d'amour.
Comme tu es belle quand tu es nue de sentir ton souffle court j'ai envie de te faire l'amour."

Vendredi le 13 février 1998
Eh! bien, j'ai pu constater hier, que ce petit refrain ne trottait pas que dans ma tête!
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J'ai déjà reçu une belle carte pour la St-Valentin. Celle que Samuel a bricolé en classe cette semaine. Il était incapable d'attendre jusqu'à demain pour me l'offrir! Le tout accompagné d'un beau petit chocolat en forme de coeur et d'un beau baiser craquant! Voyant cela Laurent, impatient lui aussi de me montrer sa surprise, m'a donné un beau petit mobile où se balancent trois petits coeurs de papier. Simon, plus "raisonnable" a jugé préférable de me faire languir jusqu'à demain!

Samedi le 14 février 1998
Brunch au restaurant , (un vrai resto, pas un MacDonald), avec toute la tribu en cette matinée de la St-Valentin. Les enfants ont fait ça comme des grands pour notre plus grande fierté. Au menu ce soir, petite soirée tranquille peut-être un film loué au club-vidéo ou alors une soirée à regarder les Jeux de Nagano à la télé. J'ignore pourquoi cette édition des jeux olympiques ne m'enthousiasme guère. J'ai l'impression de n'en voir que de petits résumés par ci par là. Probablement à cause du décalage horaire.

Dimanche le 15 février 1998
Depuis quelques jours les enfants ont redécouvert les Légo....Ils bricolent des bateaux, des maisons, des autos, des chateaux. C'est beau les Légo. Ca les occupe, ca développe leur imagination. Mais ouf! que c'est dur quand on met le pied sur une petite pièce oubliée à trois heure du matin! Aouch!

Lundi le 16 février 1998
C'est plus fort que moi je dois vous raconter un petit fait banal. Il y a deux semaines environ, je téléphone chez mon dentiste pour avoir un rendez-vous. J'avais une dent qui commencait à vouloir me causer des problèmes. La gentille secrétaire me dit qu'elle me rappelle dès qu'une place se libère dans la journée. Le même soir j'arrive de travailler nous sommes à préparer le repas du soir le téléphone sonne, c'est la secrétaire du dentiste qui me propose un rendez-vous pour le lendemain 17:15. Je sais, ce n'est pas une heure idéale! Je demande à la secrétaire de patienter un moment, me retourne vers le père de mes enfants pour connaître ses disponibilités à la dite heure le lendemain. Voici ce qu'il trouva à dire: " Tu ne pourrais pas lui dire que tu as 4 enfants et que 17:15 c'est en plein l'heure du repas?". J'avais compris le message si subtilement envoyé... :) Je convenai donc avec la gentille demoiselle que je la rappellerais pour fixer une autre date. Bon, vous vous demandez sans doute où je veux en venir? Eh! bien, vous ne devinerez jamais où Monsieur mon conjoint était ce soir à 17:15 pile? Bingo! Chez son dentiste...A son arrivée juste à voir mon petit sourire je n'ai même pas eu un mot à dire. Un ange est passé...:) Et ma dent me fait toujours mal!

Mardi le 17 février 1998
J'arrive d'une réunion d'un comité du Ministère de la Justice. Une journée à Québec enfermée dans une tour à bureau. Mais ce fut très intéressant. J'avoue que j'y allais avec certains préjugés. J'avais gardé de mauvais souvenirs de réunions de ce genre présidées par des fonctionnaires fades, ternes et ennuyeux. Je fut agréablement surprise! Le fonctionnaire présidant ce comité est dynamique, vif, et plein d'humour, bref ce fut très instructif. Une journée bien remplie où j'ai eu l'occasion d'échanger avec des confrères et des consoeurs de différents milieux. Une belle journée donc.
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Une belle découverte que j'ai fais récemment au hasard de mes vagabondages sur le web. Ne manquez pas d'aller faire la lecture de La Trinube de Rosemont-les-bains. Tout à fait charmant, vous ne regretterez pas le détour!

Mercredi le 18 février 1998
"C'est bien la picotte qui cause tous ces petits boutons sur le corps de Samuel". Le verdict est tombé ce midi. A mon retour à la maison pour le diner je me suis rendue chez Eric notre médecin de famille et mes soupçons furent confirmés. Nous sommes une famille à éviter pour les prochains jours! Le principal intéressé quant à lui, en apprenant la nouvelle, a esquissé un geste de victoire à la manière d'un joueur de hockey venant de marquer un but victorieux pour son équipe tout en criant un "Yessssss" retentissant dans le bureau du médecin...C'est qu'il devra s'absenter de l'école pour quelques jours et qu'il est en pleine forme! Hormis un peu de fièvre hier et ce matin et quelques petits boutons ça et là, rien n'y parait vraiment. Pour le moment du moins...Bon, reste maintenant à savoir qui sera la prochaine victime! Pourvu qu'ils l'aient tous en même temps!

Jeudi le 19 février 1998
Picotte Jour 2
Samuel se porte toujours aussi bien à peine une dizaine de boutons et aucune démangeaison! On n'a plus la picotte que l'on avait dans mon temps... Je crois que la prochaine sera Camille qui fut fiévreuse toute la journée. Notre beau Samuel était un peu déçu ce matin puisqu'en raison de la pluie verglassante ce fut congé d'école pour tous! Lui qui se promettait bien de fanfaronner devant ses deux frères à leur départ pour l'école...

Vendredi le 20 février 1998
Picotte Jour 3
Samuel se porte toujours aussi bien. Camille est toujours un peu fiévreuse mais aucun autre signe apparent et Laurent a également commencé à faire un peu de fièvre cet après-midi. Ne reste plus que Simon d'épargné... Vous qui me lisez vous devez surement trouver que j'ai une vie palpitante non? ;)
Au menu demain, une petite fête pour Camille qui aura 3 ans le 24 mais que nous fêterons en famille ce samedi! Seuls ceux et celles qui sont immunisés contre la varicelle sont invités!

Samedi le 21 février 1998
Belle petite fête en famille pour souligner le troisième anniversaire de naissance de notre petite Camille. Malgré sa fièvre persistante elle a su bien profiter de cette fête et de ses cadeaux. Samedi prochain, nous remettons ca cette fois pour Laurent qui aura 5 ans le 5 mars!

Dimanche le 22 février 1998
Quelle superbe journée de soleil. J'en ai profité un peu en allant prendre une petite marche avec les enfants. Le soleil était si éblouissant que nous devions regarder au sol question de se reposer les yeux un peu!
Notre affiche du 125ième orne maintenant la devanture de notre maison. Après quelques négociations nous en sommes venus à un consensus qui rallie les goûts de tous. Elle est à la fois sobre et originale, voyante et...discrète! Nous avons opté pour une belle planche de bois aux dimensions respectables d'environ un mètre carré. J'en ignore l'essence mais le bois est foncé et les lettres de laiton que nous y avons apposées font un très bel effet. Notre affiche est suspendue au bout de deux petites chainettes de laiton également et fut fixée sur une des arches de la pergola avant. En soirée, des projecteurs viennent éclairer le tout. Je me fais peut-être des idées mais il me semble que bien des promeneurs ont défilé dans notre rue aujourd'hui...Mais il est vrai que c'était une belle journée pour prendre l'air! ;)

Lundi le 23 février 1998
Moi qui était pleine de bonnes intentions pour commencer une mise en forme qui s'impose...Ce soir en arrivant du travail nous avons soupé et tout de suite après je me suis rendue avec Laurent, Simon et Camille chez le médecin. Toujours cette fièvre persistante qui n'en fini plus depuis des jours et encore aucun signe de varicelle. Il semble que ce soit une vilaine grippe toute bête qui traîne en longueur. A mon arrivée, il était déjà l'heure des dodos et un foutu mal de tête a terminé de gruger le peu de volonté qui me restait... Ce n'est que partie remise pour demain.

Mardi le 24 février 1998
Eh bien, il y a 3 ans aujourd'hui Camille venait au monde. A cause de sa vilaine grippe on croirait se retrouver avec un nouveau-né à la maison... Elle ne semble bien que lorsqu'elle est dans nos bras! Pas évident de passer l'aspirateur ou de laver la vaisselle à l'indienne, i.e. avec la belle Camille dans le porte bébé sur le dos! Moi qui voulait me remettre en forme, c'est bien parti.

Mercredi le 25 février 1998
Bon ca y est j'ai encore succombé...C'est plus fort que moi chaque fois que je me retrouve au rayon des petites crèmes miracles de la pharmacie je dois en ressortir avec la dernière nouveauté. J'avais vu une annonce vantant les mérites de cette nouvelle petite crème pour le visage, je suis donc revenu avec le supposé "miracle" en pot. Prix tout aussi mirrobolant bien sur! Mais elles ont le don ces publicités, de vous faire miroiter des choses... Enfin moi je sais fort bien que ca ne donne pas grand résultat pour en avoir testé plusieurs depuis déjà quelques années, mais je me dis toujours; "Et si celle-ci était vraiment supérieure aux autres?" Je ne peux pas passer à côté! Et ca ne peut quand même pas nuire...Ne serait-ce que sur mon moral à défaut d'agir sur les rides...

Jeudi le 26 février 1998
Il y a de ces jours où la vie nous pèse plus qu'en temps normal. Sans raison. Non c'est faux pour une foule de raisons. Toute la journée je me suis sentie le coeur gros, la larme à l'oeil. Comme ça pour rien. Ce soir après avoir ramassé pour la xième fois les bottes lancées sur le pas de la porte d'entrée, mis une brassée de vêtements au lavage, donné les bains, lu les histoires, arbitré deux ou trois disputes interminables... Une fois donc les tâches ménagères accomplies, les enfants bordés, le couvercle a sauté. J'ai pleuré un bon coup. Comme ça pour rien...

Vendredi le 27 février 1998
Après mûres réflexions, ici prendront fin mes petits écrits quotidiens. Dorénavant, je ne viendrai plus vous faire part de mes états d'âme, que de façon sporadique. Lorsque le besoin s'en fera sentir quoi! Non pas que l'écriture m'était devenue une corvée, mais en relisant cette chronique, je constate que j'ai tendance à être redondante dans mes propos. Comme j'ai en horreur les gens qui parlent pour s'écouter parler, je ne voudrais pas être membre de ce club! J'aurais aimé plus souvent me permettre d'exprimer ici plus de profondeur et de réflexion. Cependant une certaine pudeur m'en a toujours empêchée. Aussi, je me contentais des banalités et des événements qui ponctuaient mon quotidien. Dans cette optique on a vite fait le tour! Cette année, dont j'ai partagé quelques bribes ici, représente un polaroid de la vie au jour le jour d'une femme et d'une maman. J'y ai pris grand plaisir et en ai retiré beaucoup de satisfaction.